Jean-Marc Salomon ? Le titre de « Vice-champion Suisse des Rallyes » lui tend les bras !

A 57 printemps, marié et père de deux filles, Jean-Marc Salomon a le virus des sports mécaniques qui coulent dans ses veines. Pilote de course de côte et de slalom en monoplace, pilote de rallye, le très discret Jean-Marc Salomon, et son fidèle navigateur David Comment, pointe au 2ème rang du Championnat Suisse des Rallyes au moment d’aborder le Rallye International du Valais du 17 au 19 octobre 2019.

Rencontre avec ce très sympathique et humble ingénieur HES de Courtedoux dans le Jura avant le départ de la dernière manche du championnat 2019 qui pourrait le sâcrer Vice-champion Suisse des Rallyes 2019.


Photo LDD

Jean-Marc Salomon 2019 est une année qui se termine au-delà de votre objectif de début de saison ?

Nous n’avions pas d’objectif particulier en début de saison, si ce n’est de se faire plaisir et de participer pour la 1ère fois à un championnat complet. Tout était réuni cette année, la voiture, le budget et le temps libre.

Vous êtes très discret de nature mais vous réalisez un très beau parcours en sport automobile en Suisse depuis plusieurs saisons. Pouvez-vous nous en dresser un petit résumé ?

J’ai commencé la course par des slaloms en non-licencié en 1986 avec une Opel Kadett GTE. Après avoir obtenu ma licence en 1990, j’ai participé à des slaloms et des côtes sur différentes Opel Kadett GSI et Astra, d’abord en N/CH et ensuite en groupe A.

C’est en 1993 que j’ai fait mon 1er Critérium Jurassien avec une Opel Manta louée à Eric Nanchen. Ensuite j’ai continué à faire les courses qui m’intéressaient en slalom, côte, rallye et même quelques circuits. Mais jamais un championnat complet. Depuis 2007, j’ai commencé les slaloms et les côtes avec une formule Renault puis, dès 2011, avec une Tatuus Master qui procure des sensations incroyables.

Pendant des années nous faisions deux rallyes par saison, la Ronde d’Ajoie et le Crité, en 2004 on a ajouté le Gier et c’est seulement depuis 2015 que nous roulons plus régulièrement avec David. C’est l’épisode de la 306 Maxi qui nous a fait connaitre un peu plus en rallye en 2013 et 2014. C’est David qui rêvait de rouler avec cette voiture mythique et qui s’est chargé de tout organiser. Ce fût magique, on nous en parle encore…
Ensuite, nous avons eu la chance de rouler en Clio S1600, Peugeot 207 S2000 et, depuis 2017, avec une magnifique Ford Fiesta R5.

Qu’est-ce qui est à l’origine de votre passion pour le sport automobile ?

J’ai passé ma jeunesse dans le garage Opel ou travaillait mon père qui était chef d’atelier. J’avais aussi un cousin qui me prêtait son karting quand j’avais 12-15 ans et j’ai toujours été passionné par tout ce qui touche à l’automobile. Nous avions aussi la chance d’avoir beaucoup de courses dans le Jura.

Vous évoluez sur une Ford Fiesta R5 qui n’est plus la plus performante du plateau, sur une épreuve comme le Rallye International du Valais est-ce plus pénalisant qu’ailleurs et pourquoi ?

A notre niveau c’est déjà un rêve de conduire une voiture aussi jolie et performante. Il nous reste pas mal de progression à faire pour tirer le potentiel maximum de notre Ford Fiesta R5…


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Quel est votre objectif sur le tracé de ce 60ème Rallye International du Valais ?

Se faire plaisir et si possible terminer le rallye. Si nous pouvons terminer dans les dix premiers du scratch se serait bien.


David Comment ( à gauche) et Jean-Marc Salomon. Photo LDD

Dans les rangs des engagés à l’édition 2019 du Rallye International du Valais une certaine fébrilité, une appréhension, se fait croissante concernant la première soirée avec les spéciales des Cols à la nuit tombante et de la Croix de Cœur de nuit. Est-ce aussi votre cas et pourquoi ?

C’est seulement notre 5ème participation au Rallye International du Valais et, depuis 2015, la la Croix de Cœur n’a jamais fait partie du parcours, donc nous ne la connaissons pas. Rouler de nuit est vraiment spécial, nous verrons bien ce que cela donnera, il y aura déjà de gros écarts jeudi soir.

Le parcours du Rallye International du Valais est long et compliqué. Comment allez-vous gérer votre rallye pour atteindre votre objectif, devenir Vice-champion Suisse des Rallyes 2019 ?

Ne pas prendre trop de risque le 1er soir et ensuite adapter notre rythme en fonction du classement.

La jeune garde pousse fort, comment la jugez-vous ?

Certains vont vraiment très vite avec des R2 ou R3, mais ils manquent de budget pour rouler avec de grosses voitures ou les coûts sont conséquent et il ne fait pas bon payer la franchise.

Un Rallye International du Valais 2019 réussi pour vous ce sera ?

Finir le rallye en ayant pris un maximum de plaisir et être vice-champions.

Rendez-vous pour Jean-Marc Salomon et David Comment jeudi 17 octobre avec l’entame du Rallye International du Valais et les dix-huit spéciales à parcourir pour coiffer un titre de Vice-Champion Suisse 2019 qui leur tend les bras.

Retrouvez une caméra embarquée de l’équipage Salomon-Comment lors du rally ronde del Ticino 2019